Alors de quoi avez-vous envie ?

La formulation de nos phrases a un impact sur notre manière de voir les choses.
Ex : je suis confiante ou je n’ai pas peur de l’avenir
Que ressentez-vous à la lecture des 2 phrases ?
L’une est formulée positivement qui nous procure une sensation de légèreté et de bienveillance. La seconde phrase emploie une formulation négative qui procure lourdeur, solidité, peur. Malgré cela, on pourrait dire que l’objectif est le même. Malheureusement, notre cerveau ne l’entend pas de la même façon.
Des études scientifiques ont permis de découvrir que le cerveau connait et retient exclusivement le positif et élimine le négatif or dans notre langage courant nous admettons et employons la « négation ».
Si je retire le « ne…pas » j’intime mon cerveau à pensée « j’ai peur de l’avenir ».
Notre cerveau nous permet d’agir. Il est attentif à ce que nous lui demandons de faire.
Exemple : si je vous demande de « surtout ne pas vous retourner derrière vous pour regarder l’arbre. »
Que faîtes vous ??? Vous vous retourner… et oui, votre cerveau a entendu se retourner !!!

Quand vous demandez à votre enfant de ne pas courir, que fait-il ?

Quand vous formulez les choses de manière négative, demandez-vous :
« Si je ne veux pas cela, qu’est ce que je veux vraiment ? »

Le réflexe de reformulation positive est bien plus fondamental qu’on ne le croit. Il permet de visualiser et de représenter ce que nous voulons réellement, plutôt que d’exprimer quelque chose que nous ne souhaitons pas du tout…si vous êtes adepte de la verbalisation de vos pensées en mots négatifs, vous pourrez aisément imaginer vivre cette scène…

Anne PIODA